A l’aune des critères humains, les bienfaits d’une naissance reviennent aux effets qui lui sont directement ou indirectement liés. Si ce mètre est une mesure appropriée - qu’il l’est- il faut rappeler que le nouveau-né le plus béni qui ait vu le jour tout au long de l’histoire est l’existence sacrée du grand Messager - paix et bénédiction divines à lui et à ses descendants. Ces bienfaits s’annoncent dès la naissance. N’est-il pas extraordinaire. Le vénéré Jésus (béni soit-il) a déclaré dans le berceau: «Où je sois, Il m’a béni.». Il a annoncé dès les premiers jours de sa naissance, qu’il était béni. Et pour notre Prophète aussi c’est la même chose.
Tout ce qui dans le monde d’ici-bas repose sur la domination de mécréance, d’impiété, de tyrannie, de discorde entre les hommes, est voué au déclin à la lumière de cet homme sublime, distingué et hors du commun. De toute la mission dont s’est chargé ce vénéré Messager, cette partie était la plus difficile. Le grand problème du monde de cette époque-là résidait dans le fait que les individus et les classes sociales là où ils se trouvaient, s’étaient habitués à la souveraineté de tout ce qui n’était pas Dieu, à la domination des tyrans, à l’oppression, aux inégalités sociales. A qui revenait-il de se dresser contre toutes ces manifestations du mal? Logiquement aux opprimés. Lorsque les opprimés croient eux-mêmes que le règne de la tyrannie devrait s’instaurer, il ne reste plus aucun espoir à la réforme. Réveiller les hommes, réveiller le monde et réveiller l’humanité, voilà la grande œuvre du prophète de l’Islam. Voilà la prière et l’invocation des deux mondes. C’est la prière, c’est l’invocation, c’est un avertissement, un signe à toute l’humanité. Et c’était là justement la partie la plus difficile de la tâche du vénéré Prophète. Le fanatisme, le sectarisme, l’égotisme sous toutes leurs formes avaient rendu la tâche bien dure au Messager, qui a subi les moments les plus difficiles afin d’ouvrir sur l’homme de nouveaux horizons et de pourfendre ce rocher titanesque. Depuis, quiconque a entamé un mouvement, s’est engagé sur un sentier, c’est en prolongation de la voie balisée par le vénéré Messager. C’est grâce aux grands sacrifices de cet homme sublime.