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Le complot en vue d’assassiner le Masîh et le mythe de la croix

Le complot en vue d’assassiner le Masîh et le mythe de la croix Son Excellence le Masîh (1) (as), comme les autres prophètes (as), après une période de diffusion de son message prophétique, est sujet à la malfaisance du peuple. Des obstinés parmi les juifs décident alors de l’assassiner, et par là même d’éteindre le flambeau de la
Le complot en vue d’assassiner le Masîh et le mythe de la croix

Le complot en vue d’assassiner le Masîh et le mythe de la croix
Son Excellence le Masîh (1) (as), comme les autres prophètes (as), après une période de diffusion de son message prophétique, est sujet à la malfaisance du peuple. Des obstinés parmi les juifs décident alors de l’assassiner, et par là même d’éteindre le flambeau de la guidance. A ce propos, des versets ont été révélés et parlent de ce complot. Les juifs décident de crucifier ‘Isâ (2) (as) et de le tuer. Cependant, Dieu sauve le Masîh (as) de leur colère et au lieu de le crucifier, les juifs crucifient un autre homme qui lui ressemble, pensant avoir crucifié ‘Isâ (as).

Comme il incombe à la volonté de Dieu de le délivrer des juifs, Il le sauve et l’élève vers Lui. Dieu expose cela dans les sourates Ali ‘Imrân (La famille de 'Imrân, sourate 3) et Al-Nisâ’ (Les femmes, sourate 4). Il dit dans la sourate Ali ‘Imrân : « Les fils d’Israël rusèrent contre Jésus.

Dieu ruse aussi ; Dieu est le meilleur de ceux qui rusent. Dieu dit : ‘ô Jésus ! Je vais, en vérité, te rappeler à Moi ; t’élever vers Moi ; te délivrer des incrédules. Je vais placer ceux qui t’ont suivi au-dessus des incrédules, jusqu’au Jour de la Résurrection ; votre retour se fera alors vers Moi ; Je jugerai entre vous et trancherai vos différends.’ » (sourate Ali ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 54 et 55). Dans le premier verset, il est question du complot des juifs, lorsqu’il est dit : « Ils (les juifs et les autres ennemis du Masîh (as), dans le but de le détruire, ainsi que sa religion) fomentèrent un complot, et Dieu (pour le protéger, ainsi que sa religion) complota, Dieu est le meilleur des comploteurs. » Il est évident que les plans de Dieu ont la primauté sur tous les autres plans car si les gens ont un savoir limité, le savoir divin est quant à lui sans limite, et lorsque les gens disposent d’une capacité infime pour mettre leurs plans en exécution, la capacité de Dieu ne connaît quant à elle pas de fin. Le verset suivant donne suite aux versets relatifs à la biographie de Son Excellence le Masîh (as), il est célèbre parmi les exégètes.

Avec l’aide de ce verset, le verset 157 de la sourate Al-Nisâ’ (Les femmes, sourate 4), nous pouvons affirmer que le Masîh (as) n’a jamais été tué (qu’il a été sauf du complot que les juifs, aidés par certains traîtres chrétiens, ont fomenté contre lui), et que Dieu l’a emporté au ciel, bien que les chrétiens, selon les Evangiles qu’ils ont à leur disposition, disent que le Masîh (as) a été tué, qu’il a été mis au tombeau et qu’ensuite, il s’est levé d’entre les morts.

Toujours d’après les Evangiles, il a ensuite demeuré quelque temps sur la terre et a finalement fait son ascension vers le ciel. Le verset précédent est le gardien de cette version (3) . Il nous dit : « ô Jésus ! Je vais, en vérité, te rappeler à Moi ; t’élever vers Moi… » Certains exégètes estiment que le mot mutawaffika / متوفيك provient de wafât / وفات / mort. Pour cette raison, ils pensent qu’il est incompatible avec la croyance usuelle chez les musulmans que Son Excellence ‘Isâ (as) n’est pas mort, et qu’il est demeuré en vie.

Mais il n’en est rien, car fawt / فوت signifie « perdre », alors que tawaffa / توفى (sous un poids progressif) provient de wafa / وفي qui signifie « parfaire / achever quelque chose ». Lorsque l’on emploie ce terme pour dire que l’on a tenu une promesse, cela sous-entend qu’elle est complétée et menée à bien. C’est pourquoi lorsqu’un individu voit sa demande parfaitement honorée par quelqu’un, on dit en arabe : « tawaffa dînuh / توفى دينه » (4) , ce qui veut dire : « Il a parfaitement obtenu ce qu’il avait demandé. » Dans les versets du Coran également, le mot tawaffa / توفى, signifiant prendre, est employé de manière répétée comme par exemple : « C’est lui qui vous rappelle (5) durant la nuit. Il sait ce que vous accomplissez le jour. » (sourate Al-An?âm (Les bestiaux) ; 6 : 60). Dans ce verset, le sommeil est donné pour être le moment où l’esprit est pris.

On retrouve cette même signification dans le verset 42 de la sourate Al-Zumar (Les groupes, sourate 39) et dans d’autres versets du Coran. Il est vrai que le terme tawaffa / توفى a parfois le sens de « mort » et que mutawaffa / متوفى désigne le mort. Cependant, même dans ce type de cas, il n’est en fait pas réellement question de mort car il s’agit de remettre l’esprit et, à l’origine, il n’y a pas la notion de mort dans le mot tawaffa / توفى, alors que les mots fawt / فوت et wafa / وفي n’ont rien à voir l’un avec l’autre. D’après cette analyse, le sens du verset discuté s’éclaire.

Dieu dit alors : « ô ‘Isâ ! Je te prends / Je t’enlève, et Je t’élève vers Moi. » (Bien entendu, si tawaffa / توفى se résume à la perception de l’esprit, cela nécessite la mort physique).

‘Allâmeh Tabâtabâ’î déclare : « Le verbe tawaffa / توفى signifie prendre quelque chose de manière complète et entière, c’est pour cette raison qu’il est employé pour la mort, parce que Dieu le Très-Haut, au moment de la mort de l’être humain, extirpe son âme de son corps. Le Coran présente plusieurs formulations à ce sujet dont celle-ci : ‘Ainsi, lorsque surviendra l’heure de la mort pour l’un d’entre vous, Nos envoyés le rappelleront (tawaffathû / توفته) aussitôt.’ (sourate Al-An?âm (Les bestiaux) ; 6 : 61). C'est-à-dire que les envoyés le feront mourir. Le Coran dit également : ‘Dis : ‘L’Ange de la mort auquel vous êtes confiés vous recueillera (yatawaffâkum / يتوفاكم) ; puis vous serez ramenés vers votre Seigneur.’ (sourate Al-Sajda (La prosternation) ; 32 : 11). Il dit aussi : ‘Dieu accueille (yatawaffâ / يتوفى) les âmes au moment de leur mort ; Il reçoit aussi celles qui dorment, sans être mortes. Il retient celles des hommes dont Il a décrété la mort. Il renvoie les autres jusqu’à un terme irrévocablement fixé.

Il y a vraiment là des Signes, pour un peuple qui réfléchit.’ (sourate Al-Zumar (Les groupes) ; 39 : 42). Une attention précise accordée à ces deux versets permet de déduire que le mot tawaffa / توفى n’a pas dans le Coran la signification de ‘mort’. Effectivement, s’il est employé au sujet de la mort, c’est uniquement à la faveur de ces deux notions que sont l’acte de prendre et celui de conserver. » Autrement dit, le mot tawaffa / توفى est employé à propos de cet instant où Dieu le Très-Haut se saisit de l’âme et ce, afin de faire comprendre que l’âme des êtres humains ne se dissout pas ni ne s’éteint avec la mort. Ceux qui imaginent que mourir équivaut à une disparition ignorent tout de la réalité de l’affaire. Au contraire, Dieu le Très-Haut se saisit des âmes et les garde, puis les fait retourner dans les corps jusqu’au jour où les créatures reviendront vers Lui, excepté dans les cas où cette grâce n’est pas de mise et où il n’est question que de la mort. Dans ce dernier cas, le Coran parle de mort (mawt / موت) et non de tawaffa / توفى. Il nous informe par exemple que : « Muhammad n’est qu’un prophète ; des prophètes ont vécu avant lui.

Retourneriez-vous sur vos pas (6) , s’il mourait, ou s’il était tué. » (sourate Ali ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 144). Il dit également : « Le feu de la Géhenne est destiné aux incrédules. Leur châtiment ne prendra fin qu’avec leur mort. » (7) (sourate Fâtir (Le Créateur) ; 35 : 36). Il existe quantité d’autres versets de ce type. Il se trouve même des versets à propos de la mort de ‘Isâ (as) lui-même, dans lesquels le mot mawt / موت est utilisé, comme dans ce verset : « Que la Paix soit sur moi, le jour où je naquis ; le jour où je mourrai ; le jour où je serai ressuscité. » (sourate Maryam (Marie) ; 19 : 33), et dans celui-ci : « Il n’y a personne, parmi les gens du Livre, qui ne croie en lui avant sa mort et il sera un témoin contre eux, le Jour de la Résurrection. » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 159). Nous comprenons bien que le mot tawaffa / توفى ne désigne pas explicitement la mort.

En sus, lorsque le noble Coran réfute l’affirmation des juifs qui prétendent avoir tué ‘Isâ (as), il conforte notre discours sur la question car il dit : « Et parce qu’ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de Dieu.’ Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi. Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué, mais Dieu l’a élevé vers Lui : Dieu est puissant et juste. Il n’y a personne, parmi les gens du Livre, qui ne croie en lui avant sa mort et il sera un témoin contre eux, le Jour de la Résurrection. » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 157 à 159).

Les juifs prétendent avoir tué le Masîh, ‘Isâ ibn Maryam (as), ce que croient également les chrétiens. L'Evangile évoque ainsi que les juifs crucifièrent Jésus et le tuèrent, mais ce qui est en réalité, c’est qu’après qu’il ait été tué, Dieu le Très-Haut l’a fait sortir de sa tombe et l’a emporté au ciel. Les versets coraniques précédemment cités réfutent intégralement le récit de sa mort et de sa crucifixion. Ce qui découle du sens apparent du verset suivant : « Il n’y a personne, parmi les gens du Livre… » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 159), est que « ‘Isâ (as) est vivant auprès de Dieu et qu’il ne mourra pas jusqu’à ce que l’ensemble des gens du Livre aient foi en lui. » Par conséquent, la notion de tawaffa / توفى attribuée à Son Excellence dans le verset discuté a bien pour signification que ‘Isâ (as) sera tiré des mains des juifs.

Le caractère trouble de l’affaire pour les juifs au sujet de la mort et de la crucifixion de ‘Isâ (as)
En nous basant sur les versets coraniques et les hadiths, nous apprenons que les juifs n’ont pas réussi à tuer et à crucifier Son Excellence ‘Isâ (as). Cependant, les chrétiens croient que Son Excellence (as) a bien été crucifié. C’est pourquoi le fait de porter au cou la croix du Masîh (as) est un moyen de se rappeler la crucifixion : la croix en est le symbole. Bien qu’à l’époque actuelle un groupe de chrétiens s’efforce de disculper les juifs, le Coran nous rappelle : « Nous les avons punis parce qu’ils n’ont pas cru, parce qu’ils ont proféré une horrible calomnie contre Marie et parce qu’ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de Dieu.’ Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi.

Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué, mais Dieu l’a élevé vers Lui : Dieu est puissant et juste. » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 156 à 158). Les juifs divergent sur la manière dont ils ont tué ‘Isâ (as). L’ont-ils crucifié ? Ou l’ont-ils tué sans le crucifier ? Le fait que le verset qui nous intéresse dise d’abord : « ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie », et réfute ensuite son assassinat et sa crucifixion : « Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié » est peut-être lié au fait que le Coran entende ici réfuter l’ensemble des affirmations des juifs, afin que plus aucun doute ne subsiste. Effectivement, la crucifixion qui constitue un type particulier de supplice infligé aux condamnés n’entraîne pas fatalement la mort dans tous les cas. C’est pourquoi, le mot « mort » n’étant pas employé, il ne vient pas forcément à l’esprit que le crucifié a été tué, au contraire, le lecteur / auditeur peut supposer qu’il a été crucifié vivant, puis qu’il a été descendu vivant de la croix.

Comme les juifs eux-mêmes divergent sur la façon dont ‘Isâ (as) a été tué, un verset ne disant que : « Ils ne l’ont pas tué » n’aurait pas été suffisant parce qu’il aurait été possible que les juifs interprètent la parole de Dieu comme suit : « Effectivement, nous ne l’avons pas tué d’une manière ordinaire, car nous l’avons crucifié. » Ainsi, après avoir dit : « Mais ils ne l’ont pas tué », Dieu le Glorifié ajoute : « ils ne l’ont pas crucifié », afin que les paroles de Dieu établissent la vérité et que de cette manière, le texte nous indique formellement que ‘Isâ (as) ne meurt pas par la main des juifs, qui ne l’ont ni tué ni crucifié. Au contraire, l’affaire leur a été rendue trouble et ils ont arrêté et tué et crucifié un autre à la place, pensant qu’il s’agissait du Masîh (as).

Il n’est cependant pas improbable qu’ils aient seulement crucifié cet autre car c’était l’usage à l’époque. En effet, il arrive que lorsque des sociétés se révoltent, il soit difficile de mettre la main sur la personne recherchée, car dans le désordre ambiant, le véritable coupable à tôt fait de disparaître et c’est souvent un innocent qui est exécuté à sa place. Il se trouve justement que dans l’histoire de ‘Isâ (as), ceux qui sont chargés de l’exécution ne sont pas des proches de Son Excellence (as) qui eux le connaissent bien, mais ce sont des soldats romains. Il est clair que les Romains ne pouvaient avoir les moyens de reconnaître Son Excellence (as) avec certitude, et c’est pourquoi il est possible qu’ils aient arrêté quelqu’un d’autre et l’ait tué à sa place. De plus, nous avons dans un hadith l’information que Dieu le Très-Haut a projeté la forme et la physionomie du Masîh (as) sur quelqu’un d’autre, ce qui fait que c’est cet autre-là qui est arrêté et assassiné à la place de ‘Isâ (as).

Bien des chercheurs en histoire observent que les récits historiques consignés sur cette question, les événements liés à l’appel de Son Excellence (as), ainsi que les anecdotes que l’histoire a recueillies auprès des juges et des prêtres contemporains de ‘Isâ (as), correspondent tous à deux individus qui s’appellent tous les deux Masîh. Or, entre ces deux Masîh, plus de cinq cents ans se sont écoulés. Le premier Masîh est le Masîh (as) véridique, le prophète de Dieu qui n’a pas été tué, tandis que le second Masîh est un mystificateur qui est alors crucifié. C’est pour cette raison que le calendrier grégorien, qui sert actuellement de référence aux chrétiens, est sujet au doute et à l’interrogation. Ce que nous délivre le Coran au sujet de cette confusion, c’est qu’il s’agit de Masîh fils de Marie (as) et d’un Masîh qui a été crucifié. « Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué. » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 157). Bien des exégètes nous informent que : « Le pronom, dans la dernière phrase, se rapporte à la connaissance, ce qui donne comme sens à la phrase : ‘Ils n’ont certainement pas tué la connaissance.’ Or, ‘tuer la connaissance’, dans l’usage, signifie la ‘purifier du doute’. »

back to 1 Littéralement : « celui qui est oint ». Ainsi, le mot Messie correspond à l’étymologie du mot christos, qui donne Christ en français, et désigne celui qui a reçu l’initiation. Ainsi, ‘Isâ al-Masîh (as) correspond précisément à Jésus-Christ (as) et ne diffère pas de la notion de Messie. (Texte traduit du persan. Les traductions des passages du Coran sont de Denise Masson et les notes sont du traducteur).

back to 2 Jésus (as).

back to 3 Que ‘Isâ (as) n’a jamais été tué…

back to 4 Cette occurrence ne donne que 27 résultats sur un moteur de recherche et la quasi-totalité des 27 reviennent à cet article !

back to 5 Selon Denise Masson : « Le verbe tawaffa / توفى est associé à l’idée de la mort. » Notre exégète traduit quant à lui ce passage par : « C’est Lui qui prend votre esprit (le verset ne parle pourtant pas d’esprit !) durant la nuit et qui sait ce que vous accomplissez le jour. »

back to 6 Selon notre exégète : Retourneriez-vous vers la mécréance ?

back to 7 Denise Masson traduit par : « Leur mort ne sera jamais décrétée ; leur châtiment ne sera jamais allégé. »

Le mythe de la croix
Considérant le Livre et les sources de la chrétienté, les fondements de la croyance générale chrétienne peuvent être divisés de cette manière : le caractère tripartite de l’unité (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd1) , l’incarnation de la divinité dans le vêtement de la nature humaine charnelle, et enfin, la soumission de la divinité au châtiment et à la crucifixion, à titre de sacrifice pour les pécheurs (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd2) .

La mise à mort sur une potence en forme de croix est une coutume très ancienne. Elle était réservée à ceux dont le crime était considérable et dont les péchés étaient abominables. Il s’agissait de l’un des châtiments les plus sévères, à tel point que lorsque les gens entendaient le mot « potence », ils étaient parcourus d’un frisson de dégoût et s’effarouchaient. La manière de crucifier était la suivante : on fixait une poutre transversalement au sommet d’une poutre verticale et on obtenait ainsi un gibet en forme de croix. Le gibet était érigé de sorte à correspondre à la taille de l’être humain qui allait y être crucifié. Au sol, on allongeait le condamné dessus, on fixait ses mains de chaque côté de la poutre transversale, et ses deux pieds sur la poutre verticale, soit par des clous, soit par des cordes. Ensuite, on redressait l’ensemble dont on plantait la base dans un trou, de manière à ce qu’il y ait environ un mètre (deux coudées) entre le niveau du sol et les pieds du condamné. Il demeurait dans cet état un jour ou plusieurs, et là, on lui tranchait les deux pieds, jusqu’à ce que mort s’ensuive, ou alors on le descendait de la potence et on le tuait. Bien entendu, avant de le fixer sur la potence, on persécutait d’abord le condamné en le fouettant, en lui tranchant les lèvres, le nez, les doigts et les parties intimes. Pour chaque peuple dont l’un des membres était ainsi soumis à ce supplice, ce châtiment représentait la pire des infamies.

La vérité à propos de la crucifixion de ‘Isâ Masîh
(http://10.0.0.105/Admin/PageAdd3) (as)

En Palestine se trouve un village appelé Nâsara (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd4) , dans lequel vit ‘Isâ (as). C’est là qu’il accède au degré de la prophétie. U^rshalîm (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd5) est la ville de résidence des grands prêtres juifs qui se considèrent comme les gardiens de la Thora et qui interprètent les lois comme bon leur semble. Ils commettent des déprédations au détriment des gens. Dieu dit : « Beaucoup de docteurs et de moines mangent en pure perte les biens des gens et ils écartent ceux-ci du chemin de Dieu. Annonce un châtiment douloureux à ceux qui thésaurisent l’or et l’argent sans rien dépenser dans le chemin de Dieu. » (sourate Al-Tawba (Le repentir) ; 9 : 34). Les docteurs juifs de la loi se rendent auprès de ‘Isâ (as) et le soumettent à leurs questions. Ils obtiennent des réponses et là, ils décident de se rendre auprès d’autres docteurs de la loi et leur annoncent qu’il y a danger. Ils se déclarent résolus à combattre la prophétie de Son Excellence ‘Isâ (as). Au sein du peuple, ils entachent la réputation de ‘Isâ (as) en prétendant qu’il est un menteur et – que Dieu l’en préserve – un bâtard. La renommée de Son Excellence ‘Isâ (as) se répand partout. Même la ville d’U^rshalîm retentit du rappel de son nom, sans même qu’il y ait été vu. ‘Isâ (as) entre à Urshalîm (lors de la fête de la Pâque juive), accompagné de ses disciples, et prononce des discours entouré de gens. On lui témoigne du respect.

Les prêtres juifs, apprenant son entrée dans la ville, décident de l’arrêter. Son Excellence ‘Isâ (as) sait leur décision et se cache dans l’un des jardins de la ville. Il demeure un jour ou deux dans ce jardin, connu sous le nom de Gethsémani. Les prêtres envoient des hérauts qui s’en vont crier partout : « Celui qui indiquera le lieu où se trouve ‘Isâ (as) récoltera trente pièces d’or pour récompense ! » L’un des disciples de ‘Isâ (as) nommé Yahûdâ Iskharyutî (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd6) , espérant la récompense, indique discrètement le lieu où se cache ‘Isâ (as) aux grands prêtres. Les docteurs juifs de la loi demandent à Pilâtus (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd7) , le gouverneur romain, de faire arrêter ‘Isâ (as). Ce dernier accepte d’envoyer un détachement de soldats pour le capturer. Par ailleurs, ‘Isâ (as) dit à ses disciples de préparer leurs épées et de demeurer éveillés durant la nuit afin de parer au danger. Cependant, les disciples font preuve de faiblesse et s’endorment. ‘Isâ (as), affligé, se met à l’écart afin d’avoir un entretien intime avec son Seigneur. Il est absolument naturel que ‘Isâ (as) profite de l’obscurité de la nuit pour quitter le jardin, et c’est ce qu’il fait. Yahûdâ entre dans le jardin accompagné des soldats afin de leur montrer où se cache ‘Isâ (as).

Il se rend parmi les disciples épouvantés qui s’enfuient de tous côtés. A ce moment, un jeune homme juif qui avait vu ‘Isâ (as) aperçoit Yahûdâ et pense qu’il s’agit de son Excellence ‘Isâ (as). Il le saisit au collet et s’écrie qu’il a capturé ‘Isâ (as). Les soldats et la populace accourent et font pleuvoir sur lui les coups de poing et les coups de pied, puis l’entravent. Bien qu’il crie tout ce qu’il peut pour nier qu’il est ‘Isâ (as), ils ne l’écoutent pas car ils n’ont pas vu ‘Isâ (as) en personne auparavant et ne savent donc pas que ce n’est pas lui. De fil en aiguille, ils en viennent à crucifier Yahûdâ à la place de ‘Isâ (as). Le récit détaillé est relaté dans l’Evangile de Barnabé. Les chrétiens ne reconnaissent pas cet Evangile car Barnabé réfute le récit de la crucifixion et expose la vérité. Aussi, si nous voulons le véritable Evangile, il s’agit de celui-ci.

La réfutation de la crucifixion de ‘Isâ (as) selon le Coran
Le Coran réfute la crucifixion du Masîh (as) : « … et parce qu’ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de Dieu.’ Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi. Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué… » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 157). Alors qu’ils n’ont pas tué ‘Isâ (as), ni ne l’ont crucifié, cette affaire leur a été rendue confuse, et c’est un autre qui lui ressemble qu’ils exécutent. Le Coran dit dans ce verset : « … ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi. Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué… » Pourtant, dans les quatre Evangiles canoniques, les quatre évangélistes relatent la crucifixion du Masîh (as) ainsi que sa mise à mort. Ce récit figure en détails dans les derniers chapitres des quatre Evangiles de Mattâ (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd8) , Lûqâ (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd9) , Murqus (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd10) et Yuhannâ (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd11) , et la croyance commune des chrétiens à ce propos s’appuie sur ceux-là. Et même, en un sens, la question de la mise à mort et de la crucifixion du Masîh (as) constitue la question la plus importante des fondements de la religion chrétienne canonique.

Nous savons que les chrétiens canoniques ne considèrent pas le Masîh (as) comme un prophète suscité pour la guidance, l’instruction et la direction de la communauté des êtres humains, mais pensent qu’il est le « fils de Dieu » et l’une des personnes de la Trinité.

(http://10.0.0.105/Admin/PageAdd12) Ils considèrent que l’objectif principal de sa venue est de se sacrifier en ce monde afin de racheter les péchés de l’humanité. Ils disent : « Il est venu pour se sacrifier pour nos péchés. Il a été crucifié et tué afin de laver le péché de l’humanité et de sauver les gens de ce monde du châtiment. » Par conséquent, la voie du salut est circonscrite au lien que l’on a avec ‘Isâ (as) et à la croyance en cet article [de foi] ! Pour cette raison, le christianisme est parfois appelé religion « du salut » ou « du sacrifice », tandis que le Masîh (as) est nommé « le Sauveur » et « l’Agneau de Dieu ». Aussi, si nous voyons les chrétiens insister excessivement sur la question de la croix, à tel point que la croix est leur symbole, cela vient de là. Face à cela, il n’est aucun musulman pour douter de l’invalidité de cette croyance pour les raisons suivantes :

Premièrement, le Masîh (as) est un prophète comme les autres prophètes de Dieu (as), il n’est ni Dieu, ni le fils de Dieu. Dieu est seul et unique, Il n’a ni pareil, ni équivalent, ni femme ni enfant.

Deuxièmement, le sacrifice pour les péchés des autres est un point absolument illogique. Chacun est responsable de ses actes et la seule voie de salut est la foi et l’acte vertueux de chacun.

Troisièmement, la croyance dans le sacrifice encourage ceux qui commettent des péchés, incite à la corruption, à la perversité et à la souillure. Si nous voyons le Coran insister spécialement sur le fait que le Masîh (as) n’a pas été crucifié, alors qu’il s’agit apparemment d’une question simple, c’est parce que la croyance dans ce sacrifice et dans ce rachat des péchés de la communauté empêche absolument les chrétiens de se détourner de cet article de foi superstitieux, et les empêche de voir leur salut comme une conséquence de leurs actes, et les incite à se croire à l’abri d’une croix.

Quatrièmement, des preuves affaiblissant la thèse disant que ‘Isâ (as) a été crucifié existent, en voici quelques-unes :
1- Nous savons que les quatre Evangiles canoniques, qui sont connus comme les preuves de la crucifixion de ‘Isâ (as), ont tous été rédigés des années après lui par ses disciples, ou des disciples de ses disciples. Ce discours est reconnu par les historiens chrétiens. Nous savons également que les disciples du Masîh (as) ont fui alors que ses ennemis l’attaquaient, ce que confirment les Evangiles. Par conséquent, la question de la crucifixion de ‘Isâ (as) s’appuient sur les déclarations des gens, et comme nous le verrons par la suite, la situation se renverse de sorte qu’elle permet tout à fait la confusion ayant mené à ce qu’un autre soit arrêté à sa place.

2- L’autre facteur permettant d’admettre que l’on a confondu ‘Isâ (as) avec un autre individu est le fait que ceux qui vont arrêter Son Excellence ‘Isâ (as) dans le jardin de Gethsémani, à l’extérieur de la ville, sont des soldats romains habituellement employés à des tâches militaires au sein de leur camp. Ces soldats ne connaissent ni les juifs, ni leur façon d’être, ni leur langue, ni leurs coutumes, et ils ne sont pas capables de différencier les disciples de ‘Isâ (as) de leur maître.

3- Les Evangiles disent que l’attaque du lieu où se trouve ‘Isâ (as) se conduit de nuit. Il est donc on ne peut plus simple pour celui qui est recherché de fuir et qu’un autre se fasse prendre à sa place.

4- Les écrits des Evangiles attestent que l’individu qui est arrêté choisit le silence face à Pilâtus (le gouverneur romain de Bayt al-muqaddas (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd13) ) évitant de répondre à ce que déclarent ses accusateurs et négligeant ainsi de se défendre. Or, il apparaît particulièrement improbable que ‘Isâ (as) se sente en danger et qu’avec l’éloquence, le courage et l’audace dont il est doté, il s’abstienne de se défendre. N’y a-t-il pas ici lieu de se demander si ce n’est pas un autre qui est arrêté à sa place (il est fort probable qu’il s’agisse de Yahûdâ Iskharyutî, qui a trahi le Masîh (as) en se comportant comme un espion, il ressemble par ailleurs au Masîh (as) comme se ressemblent deux gouttes d’eau d’après ce qu’on raconte à l’époque ), un autre tellement apeuré et angoissé qu’il ne parvient même pas à se défendre, ni même à ouvrir la bouche ? En particulier si l’on considère que les Evangiles rapportent que Yahûdâ Iskharyutî n’a plus jamais été vu après ces événements et s’est suicidé !

5- Selon le témoignage des Evangiles, lorsque les disciples du Masîh (as) sentent le danger venir, ils s'enfuient. Naturellement, les autres amis demeurent cachés ce jour-là et contemplent le déroulement des événements de loin. Par conséquent, l’individu qui est arrêté se trouve dans la zone encerclée par les soldats romains, alors qu’aucun des amis de ‘Isâ (as) ne sont dans les parages. Ainsi, comment peut-il subsister un doute sur le fait qu’une erreur se soit produite ?

6- Dans les Evangiles, nous lisons que l’individu qui est crucifié adresse des reproches à Dieu, lui disant : « Pourquoi m’as-Tu abandonné ? Pourquoi m’as-Tu laissé aux mains de l’ennemi afin qu’il me tue ? » Si le Masîh (as) est venu sur terre afin d’être crucifié et sacrifié pour les péchés des êtres humains, une phrase aussi inconvenante ne lui convient en aucune façon. Cette phrase montre très bien que l’homme qui est crucifié est un être faible, un peureux et un incapable, un individu avec un caractère dont on peut attendre qu’il dise une telle chose. Il ne peut donc s’agir du Masîh (as).

7- Certains Evangiles disponibles (autres que les quatre Evangiles canoniques agréés par les chrétiens), comme l’Evangile de Barnabé, nient la validité de la crucifixion de ‘Isâ (as). Ils mettent également en doute certaines tromperies chrétiennes au sujet de la crucifixion, et certains chercheurs croient même en l’existence de deux ‘Isâ (as) au cours de l’histoire : l’un est le « ‘Isâ crucifié » et l’autre le « ‘Isâ non-crucifié », cinq siècles s’étant écoulé entre les deux ! De l’ensemble de ce qui vient d’être dit, il est possible de déduire que le Coran met en lumière l’erreur qui touche l’assassinat et la crucifixion du Masîh (as).

Cause de l’insistance du Coran sur le fait que ‘Isâ (as) n’a pas été crucifié
Pourquoi le noble Coran insiste-t-il autant sur le fait que ‘Isâ (as) n’a pas été tué par les juifs, ni n’a été crucifié ? De quoi s’agit-il ? La croix emplit l’espace du monde chrétien, or le Coran désavoue ce qui en constitue le fond ? Le noble Coran dit : « Et parce qu’ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de Dieu.’ Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi. Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué, mais Dieu l’a élevé vers Lui : Dieu est puissant et juste. » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 157). La raison de l’ensemble de ces désaveux concerne la croix. Une légende populaire s’est attachée à Son Excellence ‘Isâ (as) (que Dieu l’en préserve) et s’est répandue parmi les chrétiens, faisant que la croix occupe pour le christianisme la place de Lâ ilaha illa Allâh (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd14) en islam. Si quelqu’un ne croit pas en la croix, il est promis à l’enfer. De même qu’en islam, on ne peut penser entrer au paradis sans attester : Lâ ilaha illa Allâh. Les chrétiens prétendent que Dieu a racheté les péchés des êtres humains par le meurtre de Son Excellence ‘Isâ (as), et les a ainsi expiés de leurs fautes !

Dans le Tafsîr al-Mîzân, comme dans le Tafsîr al-Manâr (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd15) , nous pouvons lire que les nazaréens (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd16) ont fait de la crucifixion de Son Excellence ‘Isâ (as) la base de sa religion et de son appel. Selon leur croyance, celui qui n’a pas foi en la croix comptera dans l’au-delà parmi les gens du feu tandis que celui qui a foi sera sauvé et comptera parmi les compagnons de Son Excellence le Masîh (as) ! Ils disent que parce qu’Adam (as) a commis le péché de manger le fruit interdit, il mérite, lui et ses descendants, le châtiment divin. Aussi, ses enfants également ont péché et méritent ce châtiment. L’acte de leur père leur vaut cela. Par ailleurs, Dieu est à la fois juste et bienfaisant. Pour cette raison, un grand problème se pose car le fait de pardonner à Adam (as) et à ses enfants est incompatible avec la justice, tandis que leur châtiment s’oppose à la miséricorde de Dieu. Pour faire court, la miséricorde nécessite le pardon et la justice nécessite le châtiment. Ce dilemme est restée insoluble jusqu’à ce que Dieu le résolve par la bénédiction de ‘Isâ Masîh (as), et par la croyance suivante : Dieu fait entrer Son fils, qui en même temps est Dieu, dans la matrice d’une femme parmi les enfants d’Adam (as), pour naître sous la forme d’un être humain parfait. Il est impeccable de tout péché. Il vit un temps parmi les gens, profite du manger et du boire.

C’est un être humain parfait (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd17) car il est d’une part né d’un être humain parfait (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd18) , et que d’autre part (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd19) , il est lui-même Dieu car le fils de Dieu est Dieu même ! (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd20) Ensuite, Dieu fait triompher les ennemis de Lui-même et fait que Son fils est exécuté de la pire manière qui soit. Celui qui est crucifié est même, dans le Livre divin, assujetti à la malédiction (http://10.0.0.105/Admin/PageAdd21) . La religion fait donc endurer à ‘Isâ (as) la malédiction et la crucifixion comme rançon pour les péchés de toute l’humanité.

Paul de Tarse dit dans l’Epître aux Galates, chapitre troisième, verset treizième : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : ‘Maudit soit quiconque pendu au bois’. » Yuhannâ, dans sa première Epître, chapitre deuxième, versets premier et deuxième, dit : « Mes petits-enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Voici pourquoi la croix orne toutes les églises et toutes les maisons des nazaréens. Elle est portée autour du cou par les prêtres. Et voilà pourquoi le noble Coran considère le meurtre et la crucifixion comme un mensonge sans fondement. ‘Isâ (as) n’a pas été tué par les juifs et n’a pas racheté le péché du monde. Par conséquent, le verset : « Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi. » (sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 157), nous révèle que premièrement ‘Isâ (as) n’a pas été tué par les juifs et n’a pas été crucifié, et que deuxièmement, la question du rachat des péchés n’est rien de plus qu’une superstition.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd1 La sainte Trinité. (Texte traduit du persan. Les traductions des passages du Coran sont de Denise Masson, les passages des Evangiles proviennent de la Bible de Louis Segond, 1910, et les notes sont du traducteur).

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd2 Afin de racheter le péché du monde, selon la formule consacrée.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd3 Littéralement : « celui qui est oint ». Ainsi, le mot Messie correspond à l’étymologie du mot christos, qui donne Christ en français, et désigne celui qui a reçu l’initiation. Ainsi, ‘Isâ al-Masîh (as) correspond précisément à Jésus-Christ (as) et ne diffère pas de la notion de Messie.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd4 Nazareth.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd5 Jérusalem.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd6 Judas Iscariote.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd7 Ponce Pilate.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd8 Matthieu.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd9 Luc.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd10 Marc.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd11 Jean.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd12 Le trait est nettement forcé ici. Rien ne s’oppose à ce que le « fils de Dieu » fasse œuvre de guidance parmi les êtres humains. En témoigne le nombre d’enseignements en ce sens qu’égrènent les Evangiles canoniques. Pour ce qui est de faire de Jésus un dieu parmi trois dieux, il y a certainement une grande confusion rhétorique dans le christianisme catholique, ce qui gêne d’ailleurs beaucoup de chrétiens, mais ce n’est pas tout à fait ainsi qu’ils voient les choses … Le problème est justement qu’ils ne disposent guère d’une vision claire…

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd13 Littéralement : « le temple sacré », soit Jérusalem.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd14 « Nulle divinité si ce n’est La Divinité. »

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd15 Deux commentaires du noble Coran.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd16 Les chrétiens.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd17 Insân al-kamil.

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd18 Son Excellence Maryam (as).

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd19 Que l’on ne prenne pas le mot « part » au sens propre…

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd20 « Vrai Dieu né du vrai Dieu », comme dit le prêtre durant l’office…

back to http://10.0.0.105/Admin/PageAdd21 Des gens.

Références :
Tafsîr Nemûneh, vol. 2, pp. 565, 569 et 570 ; vol. 4, p. 198 ; Al-Mîzân (dans sa traduction persane), vol. 3, pp. 497 et 323 ; vol. 5, p. 216 ; Tafsîr mûzû'î (Commentaire thématique du Coran) de l’Ayatollâh Javâdî Amolî, vol. 4, p. 232 ; Manshûr-e jâvîd (La Charte éternelle), vol. 12, p. 400 ; Article Zendeh bûdan hazrat-e Masîh (as) (Le Masîh (as) est vivant), rédigé par Hujjat al-islam wa al-muslimin Hâjj Seyyed ‘Alî Akbar Qarshî.


source : alhassanain
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