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Biographie du 12ème Imam Mahdi (as)

ABNA:1. IntroductionL’Imam Muhamad ibn al-Hassan al-Mahdi (as) est né le 15 Shaban de l’an 255 AH. Il est vénéré comme étant le messie attendu dans la religion islamique. Sa vie mérite une analyse approfondie dans la mesure où il est considéré comme le Sauveur attendu, celui qui apportera la justice et débarrassera la terre de toute forme d’injustice, d’oppression et de tyrannie.Ce sujet affecte la vie de chacun d’entre nous et de cette discussion, on peut tirer
Biographie du 12ème Imam Mahdi (as)

. IntroductionL’Imam Muhamad ibn al-Hassan al-Mahdi (as) est né le 15 Shaban de l’an 255 AH. Il est vénéré comme étant le messie attendu dans la religion islamique. Sa vie mérite une analyse approfondie dans la mesure où il est considéré comme le Sauveur attendu, celui qui apportera la justice et débarrassera la terre de toute forme d’injustice, d’oppression et de tyrannie.Ce sujet affecte la vie de chacun d’entre nous et de cette discussion, on peut tirer de nombreux enseignements, principes et exemples tant sur le plan théologique, juridique que éthique. C’est un sujet ayant des bases historiques avec des échos contemporains importants. C’est un sujet d’une très grande actualité dans la mesure où beaucoup de religions de nos jours croient en un « Mehdi », un sauveur attendu. Beaucoup de religions annoncent la venue d’un Sauveur qui débarrassera la terre de toutes les formes d’oppression, d’injustice et de tyrannie afin d’instaurer une justice et une équité dans le monde dans lequel nous vivons.Prenons l’exemple de la religion Zoroastrienne. Le livre de cette religion, « l’Avesta », évoque un individu appelé « Zaochia », qui viendra pour apporter la bonté absolue dans l’univers. Si vous allez voir le « Bhâgavata Korana », qui regroupe les textes hindous, vous y trouverez le nom d’un individu appelé « kalki » qui viendra à une époque où les hommes politiques seront corrompus et abuseront de la population. Il viendra afin de faire disparaître toute forme de corruption. Si vous aller voir le « ravada », les textes bouddhiques, vous y lirez que Bouddha Gautam parle d’un bouddha final qui apportera la lumière à une époque où la terre sera dans l’obscurité.Si vous regardez la religion juive, il y a des discussions autour d’un messie issu des enfants de David qui viendra et fera disparaître toute forme de tyrannie et d’injustice. Lorsque vous regardez le christianisme, cette religion évoque la seconde venue du Christ, qui reviendra pour instaurer le royaume de Dieu et apporter la justice et l’équité.En d’autres termes, la croyance en un Mehdi n’est pas uniquement la chasse gardée de l’Islam mais toutes les religions croient en un Sauveur attendu. Ce qui est remarquable c’est qu’en Islam, le sunnisme et le shiisme ont une convergence de vue qui est bien plus importante que de divergence sur ce sujet précis. Il est obligatoire pour tout musulman, qu’il soit sunnite ou chiite de croire au Mahdi. La différence principale réside dans le fait que l’un (le chiisme) pense qu’il est en vie et déjà parmi nous et l’autre (le sunnisme) qu’il va naître. Hormis cela, vous trouverez de nombreuses traditions aussi bien dans la littérature sunnite que chiite, évoquant un homme du nom de Mahdi, descendant de Fatema, dont le nom est celui du Saint Prophète (saww)[1].Dans un premier temps, il est nécessaire de disséquer la biographie du 12ème Imam (as) pour les raisons suivantes :Il fait écho aux croyances similaires dans les autres religionsLe Saint Prophète (saww) a dit : « Celui qui meurt sans connaître l’Imam de son temps, meurt de la mort d’un ignorant. » Naturellement, tous les musulmans ressentent cette nécessité de connaître l’Imam de leur temps et de comprendre sa biographie. D’autant plus qu’il y a beaucoup de questions qui se posent au sujet de l’imam de nos jours. Ainsi par exemple :    1-Combien de personnes furent informés par Imam Al-Askari (as) au sujet du Mahdi (as) ?    2-Quelle est l’origine de la mère du Mahdi ?    3-Est-ce qu’il était avec ses parents durant les premières années de sa vie ou non ?    4-Quelle était l’utilité de la petite occultation (Ghaybat-Sughra) et qui étaient ses représentants ?    5-Quelle sagesse se cache derrière la grande occultation (Ghaybat-Kubra) ?    6-Quels sont les signes de sa parousie (réapparition) ?Voilà un ensemble de questions qui se posent de nos jours dans nos communautés. Il peut paraître incroyable mais il existe des individus dans nos communautés qui questionnent la position de notre 12ème Imam (as). Tant que c’est pour apprendre et mieux comprendre la biographie et l’importance du Mahdi alors il y a rien de mal.2. Contexte politique entourant la naissance du Mahdi (as)Lorsque l’on parle de la naissance du Mahdi (15 Shaban 255 AH), il est intéressant de se pencher sur le contexte politique et religieux qui entoure cet événement. Notre 11ème Imam (as) était âgé de 22 ans lorsqu’il reçut l’Imamat. Deux groupes de personnes étaient fortement intéressés par l’identité de son successeur.Il y avait ceux qui étaient fidèles à l’Imam al-Askari (as), ceux qui suivaient l’école des Ahlulbayt (as) à travers lui, qui, se basant sur les traditions du Saint Prophète (saww) savait qu’il y aurait douze Imams (as) pour le succéder. Ces fidèles étaient dans l’attente de l’annonce de cette naissance providentielle. Beaucoup d’érudits musulmans, y compris ceux des écoles sunnites ont évoqués les douze Imams (as) et leurs noms. Ce fut le cas de l’imam al-Boukari dans son Sahi (Boukari a vécu à l’époque du 9ème, 10ème et 11ème Imams (as)) qui parle d’un homme appelé « Mahdi », né de la lignée de Fatema (ahs) et qui apportera la justice. C’est aussi le cas de Qassim ibn Ibrahim ar-Rasi dans son livre ar-Rad al-Rawafi. Avant même sa naissance, cette discussion et ce débat autour de notre 12ème Imam (as) existait déjà et était âpre.L’autre groupe de personnes fortement intéressé par la naissance de notre 12ème Imam (as) était les califes abbassides dans la mesure où la prophétie affirmait que ce 12ème successeur du Saint Prophète (saww) allait apporter la justice et supprimer toute forme d’oppression. Cette naissance était donc vécue par le pouvoir despotique des Abbassides comme une véritable menace. Il n’y avait pas de preuve formelle indiquant quand et où allait avoir lieu cette naissance. C’est pourquoi les Abbassides vont mettre en place une surveillance très resserrée de la résidence du 11ème Imam (as) pour repérer les femmes enceintes ou sur le point de donner naissance à un enfant.Lorsque l’on se replonge dans l’histoire des Imams (as), très peu de fidèles avaient accès à notre 11ème Imam (as) en raison de la forte répression des Abbassides. Imam al-Askari (as) a informé de la naissance du Mahdi (as) qu’à un nombre de personnes extrêmement restreint. Parmi les très rares personnes au courant de cet événement il y a :Aboul Hashim al-Ja’farAhmad Ibn IsaacAboul AdianDeux tantes de notre Imam (as): Janabe Hakima et Janabe KhadijaPour préserver cet enfant qui était destiné à devenir le vice-gérant de Dieu sur terre, Imam Hassan al-Askari va entourer cette naissance du plus grand secret, cachant cette nouvelle aux membres de sa famille car il savait que la confiance était un bien précieux qu’il pouvait difficilement accorder dans le contexte d’oppression des Abbassides. Par la volonté d’Allah (swt), jusqu’au jour de son accouchement, Janabe Narjis Khatoun ne montrait aucun signe de la maternité et elle n’avait aucun ventre rond ayant pu trahir qu’elle portait cet enfant prodigieux.3. Qui était la mère du Mahdi (as) ?Attardons-nous un peu sur la mère de notre 12ème Imam (as). Sheikh Sadduq, Sheikh Tusi ou encore Tabari racontent que Narjis Khatoun était issue d’une famille chrétienne. Kulayni ajoute qu’elle avait des ancêtres africains. Le 10ème Imam (as) demanda un jour à son compagnon Bachir de se rendre à Bagdad sur les rives de l’Euphrate, avec une somme de 220 dinars en or. Imam lui expliqua de se rendre là où les navires transportant les esclaves accostaient. Il lui demanda d’aller au devant d’un homme appelé Omar Ibn Yazid. Il aurait avec lui un groupe d’esclaves, dont une femme voilée. Elle refusera tous les enchères qui seront faites sur elle. Un homme irait jusqu’à proposer 300 dinars pour l’acquérir, lui promettant par ailleurs de lui donner absolument tout ce qu’elle souhaiterait. Imam lui expliqua qu’elle répondrait de la façon suivante :« Même si tu me donnais le royaume du roi Salomon, je ne consentirai pas à t’accorder ce que tu demandes. » Imam lui dit alors : « A ce moment tu t’avanceras vers elle. Tu paieras ces 220 dinars pour elle et tu lui remettras cette lettre, qu’elle embrassera et portera à ses yeux. »Quelle fut la surprise de Bachir de voir les choses se dérouler selon les dires du 10ème Imam (as). Peu après, s’exprimant en arabe, Narjis Khatoun raconta son histoire à Bachir :« mon nom est Malika, fille du César de Rome. Mon père souhaitait me marier à mon cousin mais chaque fois que le jour des noces arrivait, un tremblement de terre venait secouer le palais, obligeant le report du mariage. Cela se produisit plusieurs fois. Puis un jour, je vis en rêve le Prophète Jésus et ses compagnons allant vers le Saint Prophète (saww) et ses garçons. Il demanda à Jésus ma main pour son fils Hassan al-Askari. Et Jésus accepta cette demande comme un honneur. »Imam Hassan al-Askari (as), avait annoncé à Janabe Narjis Khatoun qu’elle serait capturée lors de l’invasion d’une armée musulmane et transportée comme esclave vers Bagdad. Elle ne fut donc pas surprise de cette rencontre avec Bachir car elle était informée de la manière dont elle allait rejoindre Imam Hassan al-Askari (as).Lorsqu’elle vivait à Samarra, Bibi Narjis Khatoun n’était pas seule. Elle était accompagné d’une femme prénommée Salik. Dans l’intérêt de préserver la vie de Bibi Narjis Khatoun et de l’enfant qu’elle portait, elle va prétendre être celle qui était enceinte dans la demeure du 11ème Imam (as). En réalité, le pouvoir Abbasside ignorait totalement qui portait cet enfant prophétique et quand il allait naître. Le pouvoir en place va donc mettre en place une surveillance étroite de Salik pendant presque un an avant la mort d’Ubaydullah ibn Hakam.Faisons un petit aparté :Ce n’est pas un crime ou un sacrilège de dire que la mère de notre 12ème Imam (as) a été une esclave. Elle a connue cette souffrance et cela n’enlève en rien sa grandeur. Les mères d’autres Imams (as) furent aussi des esclaves auparavant. C’est aussi un symbole pour montrer que la condition sociale, la puissance ou la richesse ne sont pas des critères de choix et surtout ce sont des facteurs qui sont loin d’être la maîtrise des hommes.Dire que Bibi Narjis Khatoun (ahs) était chrétienne et de la lignée du Prophète Issa (as) n’est en rien une manière de romancer sa vie, en sachant d’ailleurs que Jésus reviendrait aux côtés du Mahdi (as) priant derrière lui. La foi de l’Islam en Nabi Issa n’est plus à démontrer : le Coran consacre d’ailleurs tout une sourate à Janabe Maryam (ahs), mère de Nabi Issa (as).4. Une naissance dans le secretDans la nuit du 15 Shaban 255 AH, Hakima, la tante de Imam al-Askari (as), ne découvrira que cette nuit-là que Bibi Narjis Khatoun allait donner naissance à cet enfant providentiel pour la simple et bonne raison que Bibi Narjis Khatoun ne portait pas les signes physiques de la grossesse. On pourrait objecter en disant que c’est une chose impossible. Mais ce fut aussi le cas pour la mère de Janabe Moussa (as) sans quoi, Pharaon se serait débarrassé de Moise et de sa mère pour enrayer la menace qui pesait sur son empire. Si Dieu peut occulter la grossesse de la mère de Moïse alors pourquoi ne pourrait-Il pas le faire pour la mère du Mahdi (as) ?Ce qui est vital de comprendre c’est qu’il était difficile de faire confiance à l’entourage de l’Imam (as), la famille incluse. Le frère du 11ème Imam (a), Ja’far, n’hésitera pas à alerter le pouvoir abbasside de l’imminence de la naissance du Mahdi (as). Durant les 5 années entre la naissance de l’enfant et son assassinat en 260 AH, Imam al-Askari décide littéralement d’occulter son fils au regard et à l’attention du pouvoir et de la population de Samarra : en effet, le Mahdi (as) est envoyé, tout de suite après sa naissance vers Médine chez sa grand-mère Odayfah. C’était la condition sine qua none pour préserver l’intégrité de cet enfant. Pour l’anecdote, lorsque ses compagnons venaient l’interroger sur son fils, le 11ème Imam (as) répondait :« si vous allez à la Mecque pour le Hajj vous le verrez et si vous allez à Médine vous le verrez aussi. »Quinze jours avant sa mort, Imam al-Askari (as) va se confier à son fidèle compagnon Aboul Adian :« Vas à Bagdad et remets à nos fidèles ces lettres dans lesquelles j’ai répondu à toutes leurs questions de jurisprudence. » Aboul Adian l’interrompit: « O maître ! Puisqu’il en est ainsi, qui sera votre successeur et imam après vous ? » « Celui qui sollicitera les réponses à ces lettres sera imam après moi, » réagit-il. Le compagnon ajouta « Donnez-moi d’autres indices maître. » Il répondit « Celui qui fera ma prière mortuaire sera imam après moi. » J’insistai « Montrez-moi une dernière preuve. » « Celui qui définira le contenu d’un sac sera imam après moi. » Aboul Adian raconte qu’il ne put par crainte demander ce qu’il y avait dans le sac.Cette anecdote démontre de manière éloquente que les proches amis et compagnons de l’Imam (as) eux aussi ignoraient à qui ressemblait le Mahdi (as) car ne vivant pas à Samarra, il ne l’avait jamais vu ou rencontré. L’Imam al-Askari (as) va donc donner des signes pour permettre de le reconnaître. Le jour des funérailles, Ja’far s’était proclamé Imam et s’était avancé pour faire cette prière rituelle. A son retour de Mada’in (Bagdad), Aboul Adian relate l’événement suivant :« Je vis à ce moment Ja’far, le frère d’Imam A.S. débout devant la porte de sa maison et recevant d’un côté les condoléances et de l’autre les félicitations pour avoir accédé à l’imamat. Je me disais que l’imamat sera corrompu si quelqu’un comme Ja’far réputé pour la consommation d’alcool et les jeux de hasard devenait imam. Je m’avançai tranquillement comme tout le monde pour présenter mes honneurs très éphémères à Ja’far, confiant quant aux signes révélateurs que m’avait donnés mon maître, le 11ème Imam (as). Cela ne me surprit d’ailleurs guère qu’il ne fit allusion ni à la réponse aux lettres que je portais avec moi, ni au contenu d’un quelconque sac. Akîd, un serviteur en provenance de la maison endeuillée s’approcha de Ja’far et lui annonça que la dépouille était prête et qu’il devait à présent venir accomplir la prière mortuaire. J’entrai dans la maison en compagnie d’un groupe de shiites et réalisai effectivement que mon maître brillait dans le blanc du sépulcre pur qui l’entourait, prêt pour la cérémonie. Ja’far passa devant pour diriger la prière. Avant que Ja’far n’entame la prière, un enfant de cinq ans s’avança et écarta Ja’far. « Mon oncle, je suis plus légitime que vous pour diriger cette prière. » dit-il. »Rappelons que dans la jurisprudence islamique, seul un Imam peut accomplir la prière mortuaire d’un autre Imam. Cet enfant c’était le Mahdi (as). Ja’far, surpris, s’écria : « Mais qui est cet enfant ? » S’il avait grandi à Samarra alors personne n’aurait été surpris de voir cet enfant de 5 ans sortir de nulle part pour diriger la prière mortuaire du 11ème Imam (as), et encore moins so


source : abna
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