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Comparaison

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section VI , de l'article La dot et L'entretien

 

Le Coran a assuré l'indépendance économique à la femme 13 siècles avant l'Europe, à cette différence que :

1 - Les considérations qui ont motivé l'Islam étaient purement humaines, morales et divines. De telles nobles motivations n'ont point animé l'avidité des patrons anglais qui ont voté une loi destinée à faire mieux remplir leurs poches, tout en déclarant, tambour battant, à travers le monde, qu'ils avaient reconnu officiellement les droits de la femme et établi formellement l'égalité entre l'homme et la femme.

2 - L'Islam a accordé à la femme des droits égaux, mais sans faire crouler la base de la vie domestique, ni inciter les femmes et les filles à se révolter contre leurs maris et leurs pères. L'Islam a introduit une grande révolution, mais il l'a fait tranquillement et sans provoquer de dégâts.

3 - Selon Will Durant, tout ce que le monde occidental a fait, c'est de sauver la femme des travaux domestiques pour lui imposer le pénible travail de l'usine et du bureau. En d'autres termes, l'Europe lui a enlevé une chaîne pour lier ses mains et ses pieds avec une autre. L'Islam a délivré la femme de son asservis- sement par l'homme, aussi bien à la maison que dans les champs, et il a enlevé de ses épaules toute obligation de pourvoir aux dépenses de la famille. Du point de vue islamique, la femme a le droit de gagner de l'argent, de le garder intact pour elle, et de se faire ainsi une fortune, mais sans que ce penchant naturel à la propriété la conduise à sacrifier sa beauté et son charme qu'elle doit toujours préserver en tant que femme.

Mais hélas ! Les yeux et les oreilles de certains de nos écrivains et intellectuels sont si hermétiquement fermés qu'ils sont incapables de percevoir les plus évidents faits historiques et vérités philosophiques.

Des critiques et leur réponse

Une dame, critiquant dans un livre la loi de l'entretien de la femme, écrit : «Il est exigé d'un mari qu'il fournisse à sa femme des vêtements, un foyer et de la nourriture, de la même façon qu'un propriétaire de cheval doit nourrir et donner un abri à son cheval.»

Nous aimerions demander à cette dame comment elle est parvenue à la conclusion qu'un mari possède sa femme, ou que c'est cette "possession" qui serait à l'origine de son obligation d'entretenir sa femme ? Comment peut-on appeler cela une possession, lorsque le possédant ou le maître n'a même pas le droit de demander au possédé (ou la "servante") de lui apporter un verre d'eau ? Quelle sorte de possession permet à "l'esclave" de garder pour lui tout ce qu'il gagne, et que tout ce gain lui appartient exclusivement et non à son "maître" ? Quel type de possession autorise "l'esclave" à demander un salaire, s'il le désire, à son "maître" pour le moindre service qu'il lui rendrait ? Quelle sorte de possession que celle dans laquelle le "maître" n'a pas le droit d'obliger sa "servante" même à allaiter son fils à lui, lequel est en l'occurrence son fils à elle aussi ?

Puis, est-il vrai que le fait que les dépenses d'une personne soient supportées par une autre, rend la première esclave de la seconde ? Selon la loi de tous les pays du monde, le père ou les parents sont responsables des dépenses de leurs enfants. Peut-on, dans la même logique, dire que les enfants deviennent de ce fait la propriété de leurs parents ? L'Islam a imposé aux enfants l'obligation de se charger des besoins de leurs parents, si ceux-ci ont besoin d'aide pécuniaire. Cela signifierait-il pour autant que, selon l'Islam, les parents sont la propriété de leurs enfants ?

Trois sortes d'entretiens

L'Islam reconnaît trois sortes d'entretiens

1 - Une personne qui possède des animaux doit les entretenir. La base de cette sorte d'entretien est la possession.

2 - L'homme doit supporter les dépenses de ses enfants s'ils sont mineurs ou pauvres. De même, on a le devoir d'entretenir ses parents s'ils sont pauvres. La base de cette sorte d'entretien n'est pas la possession, mais les droits naturels. Les enfants ont un droit naturel sur leurs parents, parce que ceux-ci les ont mis au monde. De même les parents ont un droit sur leurs enfants à qui ils ont donné naissance. Cette sorte d'entretien est conditionnée par le besoin.

3 - Un mari doit entretenir sa femme. La base de cette sorte d'entretien n'est ni la possession, ni aucun des droits naturels pris dans le sens ci-dessus. Ces droits ne sont pas conditionnés par le besoin, ni par la pauvreté, ni par l'invalidité ou la faiblesse, etc.

Même si la femme était millionnaire et ayant une rente considérable, et que son mari soit relativement pauvre, il devrait pourvoir aux besoins de la famille, y compris les dépenses personnelles de sa femme. Un autre trait distinctif de cette catégorie d'entretien est qu'à la différence des deux premières sortes d'entretien dont la non-exécution constitue seulement un péché et n'entraîne pas une action en justice, elle est juridiquement exécn que la procédure que l'homme doit suivre pour sortir de l'embourbement de son mariage lui soit spécifique, à lui, et que celle que la femme doit suivre lui soit spécifique, à elle. Le divorce est l'un des domaines où les droits de la femme et ceux de l'homme sont dissemblables.

C'est cette théorie qui représente le point de vue islamique, et que les pays musulmans appliquent, imparfaitement (et non complètement).

Le Divorce II

A notre époque, le divorce est devenu un problème mondial, car tout le monde se plaint et se complaint à son propos. Ceux dont la loi interdit totalement le divorce se plaignent de l'inexistence d'un moyen d'échapper des mariages ratés et mal assortis. D'autre part, ceux qui ont ouvert la porte du divorce devant aussi bien l'homme que la femme, se plaignent de la hausse du taux des divorces, et de l'instabilité de la vie familiale et de ses effets nuisibles. Ceux qui ont accordé le droit du divorce aux hommes seulement se disent aussi insatisfaits pour deux raisons :

Premièrement, certains hommes, divorcent d'une façon inattendue, après de longues années de vie conjugale commune, et divorcent de leurs femmes qui ont passé la meilleure partie de leur jeunesse avec eux, tout simplement parce qu'ils se sentent subitement désireux d'avoir une nouvelle femme.

Deuxièmement, certains hommes, d'esprit mesquin, refusent de divorcer d'une femme avec laquelle il n'y a pas d'espoir de vivre en harmonie et bonne entente.

Il arrive souvent que, pour une raison quelconque, les différends entre un mari et sa femme atteignent un tel stade qu'il n'y a plus aucune possibilité de réconciliation, et qu'ils vivent pratiquement séparés l'un de l'autre. Dans de telles circonstances, la seule solution qui reste est de couper légalement les relations qui ont été déjà rompues pratiquement, et de permettre ainsi à chacun d'eux de chercher un nouveau partenaire. Malheureusement, certains hommes, par malveillance, et voulant harrasser leurs femmes et les empêcher de jouir d'une nouvelle vie conjugale, refusent de divorcer d'avec elles. Ils laissent leurs femmes "comme en suspens" selon les termes du Coran.

Ces hommes sont à mille lieues des enseignements de l'Islam, bien qu'ils utilisent l'autorité de la loi islamique pour justifier leur attitude inconvenable. Leur conduite donne l'impression, à ceux qui ne connaissent pas en profondeur l'esprit des enseignements islamiques, que c'est comme cela que l'Islam conçoit le divorce. C'est ce qui a permis aux détracteurs de l'Islam de se demander avec sarcasme si l'Islam a vraiment autorisé les hommes à harasser leurs femmes à leur guise, tantôt en divorçant d'avec elles, tantôt en refusant le divorce, tout en ayant la conscience tranquille d'exercer leur droit légitime et légal.

Ils disent qu'un tel comportement constitue un exemple flagrant d'injustice et de cruauté. Ils se demandent, s'il est vrai, comme les Musulmans l'affirment, que les lois islamiques ont été fondées sur la justice et la droiture, quelles mesures l'Islam a-t-il prises pour prévenir une telle injustice.

A propos de la cruauté et de l'injustice de tels actes, il n'y a aucun doute. Nous mentionnerons plus loin tout ce que l'Islam a entrepris pour les empêcher. Mais ce qui importe, c'est de savoir quel est le moyen le plus approprié pour prévenir cette injustice et cette cruauté. Les actes d'injustice sont-ils dus à des défauts dans la loi du divorce, ou bien faut-il chercher leurs causes ailleurs ? Peut-on les éliminer en modifiant la loi, ou d'autres mesures sont-elles nécessaires à cet égard ?

L'Islam a ses propres vues sur les solutions des problèmes sociaux. D'aucuns pensent que ces problèmes peuvent être résolus soit par la promulgation d'une nouvelle loi, soit par la modification des lois existantes. Mais l'Islam réalise qu'une loi a ses limites propres. Elle ne peut être efficace que dans le cadre des relations sèches et contractuelles entre les gens. Mais quand il s'agit des relations sentimentales, la loi n'y peut rien à elle toute seule. D'autres mesures sont nécessaires pour résoudre le problème.

Comme nous allons le voir, l'Islam a utilisé pleinement la force de la loi, là où elle pourrait être efficace. Et elle n'a pas échoué à cet égard.

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