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Le saint Coran et l’Etrat dans la vision de l’Ayatollah Bahjat

 

 Le saint Coran et l’Etrat(les membres de la demeure prophétique) vont de paire, abandonner l’un signifie perdre les deux.

 

L’Ayatollah Mohamad Taghi Bahjat, est né en 1334 de l’Hégire, dans une famille religieuse de la ville de Foumen, en Iran. Sa mère décéda quand il n’avait que 16 mois, son père Mahmoud Bahjat, était un commerçant respecté et généreux.

 

Il fit ses études primaires dans l’école traditionnelle islamique de Foumen et entra ensuite au centre d’enseignement islamique de cette ville, jusqu’en 1348, où à l’âge de 14 ans, il partit pour s’installer à Karbala et poursuivre ses études religieuses dans cette ville sainte.

 

L’Ayatollah Bahjat resta environ quarante ans en Irak, dans le voisinage du mausolée de l’Imam Hossein(AS), et étudia une grande partie des œuvres de jurisprudence et de principes idéologique, auprès des grands professeurs de l’époque.

 

En 1352, il se rendit à Najaf(Irak), pour terminer ses études.

 

Sans cesse à la recherche des «amis de Dieu», il suit à Karbala et à Nadjaf, les enseignements spirituels et d’initiation morale de Agha Ghazi et de l’Ayatollah Cheikh Mohamad Hossein Isfahani.

 

Le Guide suprême de la Révolution, l’Ayatollah Khamenei, a déclaré à son sujet: «Ce religieux est une des plus grandes Références religieuses de notre époque, et un maître de morale et de spiritualité. Il avait un cœur purifié et éclairait par ses conseils, les gens à la recherche de la vérité et d’une philosophie d’action. Il passa sa vie à former les étudiants des centres islamiques, au niveau moral et spirituel, et à attirer leur attention à Dieu, au Prophète(SAWA) et aux Ahl-ul-bayt(AS). Tout le monde se souviendra de ses enseignements, de sa vie extrêmement simple et de sa grande piété.»

 

Un de ses élèves a dit «l’Ayatollah Bahjat ne parlait que très peu de lui-même.» L’Ayatollah Bahjat dans ses cours, insistait sur le saint Coran, et disait: «Demandons à Dieu qu’Il ne nous sépare ni du saint Coran ni de l’Etrat qui sont deux choses inséparables. Le saint Coran et l’Etrat(les membres de la demeure prophétique) vont de paire, abandonner l’un signifie perdre les deux. Sans le saint Coran nous sommes comme les non musulmans, et sans l’Etrat, nous sommes comme les musulmans qui manquent de foi. Il faut essayer de progresser dans ce domaine chaque jour, et qu’avec l’âge, nous ayons une connaissance de plus en plus approfondie du saint Coran, de ses significations et de ses règles de lecture, et une pratique de plus en plus approfondie de la prière. «Trouvez des commentaires simples qui vous permettront de comprendre le saint Coran et travaillez à sa mémorisation, soyons toujours avec le saint Coran qui est, lui, toujours avec nous. Nous ne pouvons pas nous séparer du saint Coran et de l’Etrat, sinon nous tomberons dans un piège dont seul Dieu sait, si nous sortirons un jour sain et sauf. Veillez à ne pas sortir de ce chemin. Veillez à ce que vos enseignants soient des gens de foi, un professeur qu’on peut «acheter», sera le plus malfaisant, car il montrera aux enfants, directement ou indirectement, le même chemin que celui qu’il a pris.

 

Evaluez tout ce que vous entendez avec votre raison et votre religion. Dans l’évangile de Barnabé, qui est un des évangiles les plus fiables, il est écrit que Jésus(AS) est intervenu auprès de Dieu pour qu’Il pardonne le diable. (Comment décrire cet être spirituel qui a eu même pitié du diable avec tout ce qu’il a fait de mal, depuis Adam jusqu’à Jésus(AS) Dieu dit alors: «D’accord, Je suis prêt à le pardonner à condition qu’il reconnaisse qu’il s’est trompé qu’il a péché, et me demande pardon. Qu’il dise «اخطأت فارحمنی».

 

Jésus fut très content d’avoir réussi une chose si importante après tant de malheurs et de péchés. Il appela le diable et lui dit qu’il avait une bonne nouvelle, le diable répondit qu’il avait souvent entendu ce genre de choses. Jésus lui dit: «Non, si tu savais ce que j’ai à te dire tu ferais plus attention. Le diable dit: «Non, j’ai souvent entendu cela». Jésus dit: «Non cette fois-ci c’est différent, Dieu est d’accord pour te pardonner toutes ces injustices avec seulement deux mots», «Ah bon, dit-il, de quoi s’agit-il?» «Il suffit que tu te présentes à Dieu et dises «je me suis trompé pardonne-moi !». (Pourquoi nous faisons-nous tant de tort? Quand il suffit d’aller vers Dieu, pourquoi nous tourner ailleurs? Pourquoi prendre une voie qui nous conduira au regret?)

 

Le diable dit alors: «Non c’est lui qui doit me demander pardon, parce que mes armées d’anges qui ont refusé de se prosterner avec moi, sont plus fortes que les siennes! Mes armées comprennent tous ces anges, les djinns qui ont refusé de se convertir et tous les athées.»

 

Voilà le diable qui s’enorgueillit de la force de son armée le jour du jugement! Alors que ce jour-là l’enfer dira comme le dit le verset 30 de la sourate Ghaf, «هل من مزيد»: « Est-ce qu’il y en a encore?» Que pourra-t-il faire malgré le nombre de ses partisans? Ce verset signifie qu’il y aura toujours de la place! Hazrate Issa(Jésus) dit alors: «Va-t-en, maudit sois-tu! je ne peux rien pour toi!»

 

Personne ne peut dire qu’il est totalement ignorant, ce serait un mensonge, les gens en général, savent quelques choses et ignorent d’autres choses. Il faut agir en fonction de ce que nous savons et chercher à savoir ce que nous ignorons. «و الذين جاهدوا فينا لنهدينّهم سبلنا» (عنكبوت 69). De même dans le «ثواب‌الاعمال» «la valeur de l’acte» p 134, il est écrit: «ومن عمل بما علم كفی ما لم يعلم»

 

Agissez selon ce que vous savez, et réfléchissez sur ce que vous ne savez pas et attendez!

 

Vous ne regretterez jamais de n’avoir pas agi alors que vous étiez dans le doute. Accordez votre attention aux œuvres qui «restent» et non aux actions futiles. Les bonnes actions et l’obéissance à Dieu, resteront toujours «avec vous», jusqu’au jour du jugement sans jamais disparaître, même avec la séparation du corps et de l’esprit. Ces actions prendront une forme lumineuse et spirituelle qui vous accompagnera partout. Une salutation au Prophète(SAWA) pour un mort, prend une forme que nous ne pouvons pas imaginer, en fonction de sa qualité. Si quelqu’un donne dans la voie de Dieu, même une simple pièce, cela est différent de celui qui donne des kilos d’or ou d’argent par ostentation. Il est impossible qu’une œuvre faite pour la satisfaction divine ait un autre résultat que celui du verset «لا يعزب عنه مثقال ذره» que cet acte ne soit pas inscrit et que les anges ne le sachent pas Toute action, bonne ou mauvaise, que nous avons faite, nous sera montrée ce jour-là, et seul Dieu sait quel sera le résultat de nos actes.

 

L’important n’est pas la somme que nous avons donnée mais la qualité de notre acte, et notre intention de plaire à Dieu dont nous sommes les invités et qui nous voit, qui sait ce que nous faisons et ce que nous pensons mieux que nous, quel projet se réalisera et quel projet ne se réalisera pas. Ses anges sont partout et il est impossible de Lui cacher quoi que ce soit. Il sait ce qui est bien et mauvais pour nous, non pour Lui.

 

«Certains attendent de ce simple serviteur, (lui-même, l’Ayatollah Bahjat) qu’il leur donne un conseil, j’en suis incapable, seul Dieu est capable de vous présenter une vérité qui servira à votre salut. La seule chose que je puis dire est que le but de la création est la soumission à Dieu, «و ما خلقت الجن و الانس إلا ليعبدون» ذاريات56 » La véritable soumission réside dans l’abandon du péché, dans les principes de foi qui dépendent du cœur, et dans les actes. Ce rejet du péché ne peut se réaliser qu’avec une attention constante à la «présence divine» et à nos actes, en tout temps, en tout lieu, au milieu des gens ou dans le privé». «ولا أقول سبحان الله و الحمد لله، لكنه ذكر الله عند حلاله و حرامه». «Dieu nous a envoyé le Prophète(SAWA) comme maître et nous l’aimons car il est l’intermédiaire entre Lui et nous, et nous aimons Dieu car Il est la source de tous les bienfaits et de toutes les créatures. Si nous cherchons à accéder à la perfection, il faut que nous soyons les «amis de Dieu» et les représentants du Prophète(SAWA) et de son successeur(AS).

 

Le secret de la réussite est le rappel constant de Dieu qui nous pousse à ce qui fait notre salut et qui nous guide vers les intermédiaires de Sa grâce. Grands et petits, tous doivent savoir que la seule voie de salut est la soumission aux ordres divins et le rejet du péché. Celui qui est sans cesse en compagnie de Dieu, n’a besoin d’aucun conseilleur, sait ce qu’il doit faire et ce qu’il ne doit pas faire, et dans certains cas de doute il est préférable de s’abstenir». إعلم أن كل شیء من عملك تبع لصلاتك: «Sache que tous les actes sont en relation avec la prière». عليكم بالمحافظة علی الصلوات الخمس فی اوائل أوقاتها و بالإقبال بالكل إليه تعالی فيها، لا تفوتكم السعادة إن شاء الله تعالی: «Veillez à la prière aux moments désignés, dans l’attention totale à Dieu, c’est ainsi que inchallah, vous ne perdrez pas vos chances de salut.»

 


source : http://iqna.ir
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